il est pas parti, il sera là toujours
samedi, février 25, 2006
mardi, février 21, 2006
samedi, février 18, 2006
jeudi, février 16, 2006
Dans la forêt de l’automne ce matin est arrivée une chose que personne n’aurai pu imaginer, au bois de Morte-Fontaine où vont à morte saison tous les chasseurs de la plaine c’est une révolution car: ce matin un lapin a tué un chasseur, c’était un lapin qui, c’était un lapin qui, ce matin un lapin a tué un chasseur, c’était un lapin qui avait un fusil. Ils crièrent à l’injustice, ils crièrent à l’assassin, comme si c’était justice quand ils tuaient les lapins, et puis devant la mitraille venant de tous les fourrés abandonnant la bataille les chasseurs se sont sauvés. Bien sûr ce n’est qu’une histoire inventée pour la chanson mais chantons-leur cette histoire quand les chasseurs reviendront, et s’ils se mettent en colère appuyés sur leurs fusils tout ce que nous pouvons faire c’est de s’en moquer ainsi: ce matin un lapin a tué un chasseur, c’était un lapin qui, c’était un matin qui, ce matin un lapin a tué un chasseur, c’était un lapin qui avait un fusil.
Jean-Jacques Debout 1977
Mi abuela nació cuando los pescadores volvían del mar, y el viento venía fuerte de atrás de las montañas. Vivían poquitos aquí, pero la casa todavía está. Las paredes se pintaban de blanco para guiñarle al sol, y los gatos dormían sin pasar nunca hambre.
Mi abuela creció en esta playa, mirando a las islas, con un poco de miedo por si volvían los piratas. En la montaña de piedra siempre un vigía que nunca les avisó de nada. Cuando el viento paraba todo quedaba limpio, y las ideas grises se marchaban con él.
Mi abuela creció en esta playa, mirando a las islas, con un poco de miedo por si volvían los piratas. En la montaña de piedra siempre un vigía que nunca les avisó de nada. Cuando el viento paraba todo quedaba limpio, y las ideas grises se marchaban con él.
mardi, février 14, 2006
mercredi, février 08, 2006
Tu m'as raconté une fois tu as parcouru les ruelles de girona avec un couteau à oranges caché dans ta main. Il y avait quelqu'un qui te suivait et il paraît que t'appreciais pas trop. Et puis voilà, à chaque fois que je m'y promène je pense à toi. Il y a plein de rues, tellement d'endroits qui me rappellent nous deux. Le temps ne passe peut-être pas si rapidement que ça. Tu sais, si jamais tu écris mon prénom dans google alors peut-être tu arriveras jusque là. Tu comprendras rien du tout, tu pourras pas voir qu'il ya plein de trucs là qui ont été écris en pensant à toi. J'ai cru te revoir dans la rue deux ou trois fois depuis la dernière fois. Ça a été la pire des dernières fois. Merci d'être venue. Je ne te l'ai jamais dit, mais tu étais tellement belle. Je l'ai réalisé beaucoup plus tard après. Beaucoup trop tard sans doute aussi.
mardi, février 07, 2006
reste où tu es
Quand ya qqchose de grave qui t'arrive tu peux faire un filtre des gens qui valent le coup et ceux qui ne sont que de la merde. Yen a qui restent avec toi, ils pensent à toi et te font passer de temps en temps des petits messages de soutien. Même ceux qui étaient vraiment proches et qui sont partis parceque tu l'as voulu, ils reviennent à sa façon, avec quelques mots de temps en temps. En fait tous ceux qui disparaissent du jour au lendemain feraient mieux de rester là où ils sont, parceque si jamais ils disent bonjour à nouveau, alors là c'est vraiment incroyable, c'est la honte. Je sais très bien qui vaut le coup et qui ne le vaut pas.