mardi, janvier 31, 2006

and please don't put your life in the hands of a rock'n roll band who'll throw it all away


Slip inside the eye of your mind don't you know you might find a better place to play you said that you'd once never been all the things that you've seen will slowly fade away so I'll start the revolution from my bed cos you said the brains I had went to my head step outside the summertime's in bloom stand up beside the fireplace take that look from off your face you ain't ever gonna burn my heart out so Sally can wait she knows its too late as we're walking on by her soul slides away but don't look back in anger I hear you say take me to the place where you go where nobody knows if it's night or day and please don't put your life in the hands of a rock'n roll band who'll throw it all away so I'll start the revolution from my bed cos you said the brains I had went to my head step outside the summertime's in bloom stand up beside the fireplace take that look from off your face you ain't ever gonna burn my heart out so Sally can wait she knows its too late as we're walking on by her soul slides away but don't look back in anger I hear you say don't look back in anger don't look back in anger I hear you say at least not today
Noel Gallagher 1995

mardi, janvier 24, 2006

je sais

Je sais son regard blanc sur son lit mortuaire
et l'épée de poison qui transperça mon père
je sais les dos voûtés sous les tristes nouvelles
et je sais les bruits sourds je sais les coups de pelle.

Je sais les voix fanées qui s'habillent d’excuses
et celles trop huilées emmaillotées de ruses
je sais les longues nuits à courtiser la mort
pendu aux mots blanchis à la chaux du remord.

Mais ne me demande pas
pourquoi elle s'en va
je ne sais pas.

Je sais tous les amis qui se troquent des rêves
aux bras de mots jaunis au goulot où l'on crève
je sais toutes ces heures enfilées en collier
qui oeuvrent pour la mort sans vraiment s'en douter.

Et je sais que la pluie ne lave rien du tout
qu'elle aide juste notre ennui à tenir jusqu'au bout
je sais ces heures lentes qui gravissent la nuit
et la lune élégante qui de travers sourit.

Je sais qu'il manquera toujours quelqu'un en bout de table
et je sais oh combien tu étais désirable
je sais la solitude et ce goût de sang dans la bouche
la misérable habitude de finir seul dans sa couche.

Je sais les tours joués par le goût de l'impossible
je sais l'amour qui meurt dans des souffrances horribles
je sais qu'à trop se retourner on tourne le dos au bonheur
le reflet du visage déformé dans un lac de douleur.

Je sais les pieds gonflés à courir après un salaire
je sais les cœurs rouillés qui ne partiront plus en guerre
je sais les doigts transis qui ne se serrent plus en poing
et je connais l'amour terroriste poseur de bombes ou de lapins.

Je sais ces grises épaves qui bavent sur la vie
et leur sourire grave vissé par le mépris
je sais ces nuits rassises où le sommeil nous laisse
seuls avec nos pires ennemis et criblés de détresse.

Mais ne me demande pas
pourquoi elle s'en va
je ne sais pas
je ne sais pas.

Bruno Caliciuri 2005

lundi, janvier 16, 2006

touche pas à mon post

Tu sais j’n’ai pas très bien compris ce dernier post que t’as écrit, tu ponds un texte puis tu l’éffaces, il n’est plus là et ça m’agace. J’ai pas saisi le coup du lit, de quel côté tu dors chéri, tu choisis A tu choisis B, tu dors enroulée toute la nuit. J’ai pas vu c’que tu voulais dire, c’était ptêt pour te faire plaisir, je te préviens je veux du hash?, j’peux plus l’relire et c’est dommage. Putain j’ai pas compris du tout cette drôle d’histoire de rendez-vous, mais j’ai crû sentir ton extase à la fin de chaque phrase. Alors si jamais tu écris un autre post comme celui-ci, fais gaffe de ne pas l’éffacer qu’on puisse longtemps l’analyser, karembeu et kombouaré, oé oé oé

mardi, janvier 03, 2006

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